écrit en in Octobre 2008
Après avoir laché les chiens sur l’univers restreint de nos enfants et mis en branle le process de destruction, nous nous étonnons que rien ne remonte.
10% par çi, 20 par là
Nos nouveaux soldats, alignés pour le jugement dernier, nous voyons soudain à quel point ce monde marche sur la tête, et préfère calmer les soubressaux d’une vielle carcasse d’érain, qui souffre et souffle et coule dans le ruisseau ininterrompu du sang des jeunes sâges qui ont déjà connus la faim.
Jusqu’où irons nous? Jusqu’à quelle ephéméride?
Qui sera notre guide?
On voit, on croit, on choisit l’âbime pour ceux pour qui personne ne se bat ni ne se battra jamais. Ceux là pour qui notre amour, hypocrite, est immense. Sur le point de leur livrer un monde trop chaud, trop froid, perdu et perclu. “CIC, parceque le monde bouge”
Plongée dans l’eau qui coule, trouble, des ossements encore chauds,
accrochés à ta vieille carcasse annodisée, filtrée par les eccueils de l’amour perdu, loin,
au fond de ton cerveau craquelé.
Les nervures absconques et l’éther purulent de ton schisme interne
L’émoglobine boursouflée,
car brulée,
se déverse en un flot sombre sur ton crâne,
Englobé d’un nuage de nuit.
Finis les sautillements d’âme de droite à gauche
de gauche à droite
Tant pis pour ceux qui attendent leur prime de fin de contrat
pour rebondir vers un nouvel assaut
“oui messieurs, je rêêêve de travailler pour votre Société Supérieure
“vendre des sms, oh oui, c’est ma passion
“je suis un vendeur de vent, un vendeur d’oignons
“Ma gloire c’est de faire du pognon
“pour vous, oui, pour vous et votre clan
“et le mien puisqu’il faut ça
Emophile de coeur, clochard à costard, plonge et oublie
Tu t’es créé un monde poli
Fait de ranqueurs et de soldats
Tu te protége derrière ta muraille d’images cathodiques
Tu nous verse le sort de la populace,
son sang,
Tu as oublié ton identité, laissé aux autres faire le boulot
et perdu jusqu’à ton propre nom.